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4 trucs & astuces pour faciliter son intégration à Singapour

Pourquoi l’intégration est cruciale

Lors d’une expatriation, la dimension sociale d’une arrivée dans un nouveau environnement est parfois sous-estimée. Les futurs expatriés ayant tendance à surtout préparer l’aspect matériel (appartement, déménagement,…) et ne se rendent pas toujours compte des challenges que représente la (re)construction d’un cercle social.

Or l’intégration dans un pays est sans doute l’une des principales raisons de la réussite d’une expatriation… Ou de son échec. Tout le monde a dans son entourage des exemples de personnes qui ont constamment le mal du pays, ou sont rentrées seulement après quelques mois.

Les copains d’abord

Il est normal de se tourner vers ses compatriotes au début, mais pourquoi se limiter uniquement aux français, aux expats et aux SPG* ?

Parce que c’est bien sympa les apéros entre français, les networkings entre français, les BBQ entre français,… Mais parfois cela peut tourner en rond. Sans compter que les attaches sont fragiles : qui n’a jamais vécu avec tristesse le départ d’un super pote / meilleur copain de classe / meilleure amie,…

Evidemment personne ne vous force à vous intégrer. Il y a assez de français et d’expats dans la Cité-Etat pour ne pas avoir besoin de le faire. Mais c’est dommage de faire 10,000km pour ne fréquenter que des Bretons (je suis Breton, je sais, ça ne paraît pas évident au premier coup d’oeil NDLA).

1- S’intéresser à Singapour

Cela peut paraître logique. Et pourtant de nombreux nouveaux venus n’essayent même pas de s’intéresser au pays qui les accueille. Souvent parce qu’ils sont là sur une courte durée ou alors parce qu’ils n’ont pas vraiment choisit Singapour.

Personne ne vous demande d’écrire une thèse sur l’histoire de la ville. Mais visiter les galeries permanentes du National Museum ou faire un tour à la Singapore City Gallery devrait vous aider à mieux cerner la Cité-Etat… Et donc ses habitants !

Et puis quoi de mieux que de montrer un intérêt à votre pays d’accueil pour commencer ou approfondir une discussion avec des Singapouriens. Cela montre que vous faîtes des efforts.

Soyez curieux et posez des questions. Il n’existe pas de LV2 Singlish dans les cours de l’Alliance Française donc cela peut-être une bonne opportunité de commencer une conversation.

2- Rencontrer des Singapouriens

C’est sympa la sortie du Lycée Français pour papoter dans la langue de Molière. Mais niveau intégration locale, c’est proche du zéro absolu.

90% des Singapouriens vivent en HDB, emmener vos enfants jouer dans les parcs ou dans les playgrounds HDB c’est aussi un moyen de rencontrer du monde (en dehors des expats de votre condo / école internationale). Sans compter qu’il y a des playgrounds super sympas à Singapour comme le célèbre Dragon de Toa Payoh (Parfait pour la photo hipster sur Instagram ou une vidéo snapchat) ou encore Bishan Park (qui n’est pas si loin que ça de Serangoon Garden).

Idem pour le sport. Faire de l’escalade entre français c’est sympa. Pourquoi se limiter à parler / grimper avec des compatriotes ? Evidemment c’est difficile de faire le premier pas mais cela peut-être aussi simple que bonjour / un conseil / un encouragement.

Le sport est un excellent de façon de rencontrer du monde, que ce soit les groupes de cyclistes de Changi, les coureurs de Mac Ritchie, les gros bras du dragon boat (et les pots après le dragon boat), le silat (art martial du Sud-Est Asiatique) ou plus simplement le football.

3- Tester les délices locaux

Certains français se vantent de ne jamais avoir mis les pieds dans un food court. Cela équivaut à se vanter de ne jamais avoir mis les pieds dans un café à Paris (plus ou moins).

La nourriture c’est une culture à part entière à Singapour. La plupart des expats se limitent à la trilogie “roti prata – chicken rice – laksa”. Tentez ! Ce n’est pas les 5$ d’un Char kway teow ou le bouillon d’un Bak Ku Teh qui vont mettre votre budget en péril.

Evidemment un Curry Fish Head cela peut rebuter (sans compter le fait que 95% des stands de Curry Fish Head mettent des photos dignes de films d’horreur pour illustrer les plats) mais essayer, ne serait-ce que par curiosité.

Je vous rappelle que la France c’est quand même le pays des grenouilles, des escargots, du boudin noir et de l’andouillette donc je ne vois pas ce qui vous fait peur dans un rojak ou un popiah.

Par contre : vu le sucre et les calories d’un Milo Dinosaur ou d’un Bandung Godzilla je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée d’en boire tous les jours. Et vous pouvez utiliser votre joker pour les durions… Ou bizuter les nouveaux venus / amis de passage ;)

4- Faire découvrir la culture française

Bon OK. Je suis un peu fourbe. Quand je fais découvrir la culture française à mes amis Singapouriens, je les prends par les sentiments. Je leur fais découvrir les crêpes, la galette des rois, les calissons d’Aix,… Bref il est souvent question de nourriture.

Inutile de se ruiner en Champagne, c’est relativement peu populaire. Le vin reste une valeur sûre. Quant à la Galette des rois, les croissants et les crêpes: c’est toujours un franc succès.

Il faut bien commencer quelque part. Et inviter des gens à la maison de manière informelle (après le sport, pour un partie de boardgames,…) est souvent une très bonne excuse.

En revanche faîtes attention aux différents régimes des Singapouriens : de nombreux Indiens sont végétariens, la plupart des Malais sont musulmans, certains boudhistes ne consomment pas de boeufs,… Du coup le sucré est souvent le choix le plus sûr.

Bonus : les trucs que vous pouvez faire

Sur ce je m’en vais partager mon 8ème Yusheng en espérant ne pas mourir d’une overdose de pineapple tarts !
*SPG=Sarong / Singapore Party Girl. Tout savoir sur les acronymes à Singapour dans cet article: PIE via CTE also can?

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