Il est intéressant de constater que l’on se souvient toujours des gens qui ont tenté quelque chose, peu importe le résultat. Ne prendre aucun risque est un choix, celui de ne pas échouer mais aussi celui de ne pas se donner les chances d’accomplir quelque chose de différent. Faire le tour du monde, créer son entreprise ou partir vivre à l’étranger sont des défis que l’on peut choisir de relever.
Blog sur Singapour oblige, on se limitera à l’aspect ‘partir vivre à l’étranger’ dans cet article, même si les conseils peuvent s’appliquer à différents domaines.
Postulat de départ
La majorité des personnes qui choisissent de ne pas relever un défi le font par peur de l’échec. Il est évident que si l’on pense un défi en termes d’échec alors il est à peu près sûr que l’on va échouer. En revanche, partir du postulat que l’on peut réussir c’est déjà se mettre dans un état d’esprit plus intéressant. Evidemment il ne faut pas sous-estimer les risques mais il faut également voir les bénéfices potentiels d’un départ à l’étranger.
Cela paraît si simple, mais faîtes donc un sondage autour de vos connaissances qui souhaitent partir à l’étranger mais qui n’ont pas franchi le pas. Les principaux obstacles au départ (et les excuses qui en découlent) sont principalement liés à la peur de l’échec. De surcroît il y a toujours une bonne raison pour ne pas partir.
Mais pour une bonne raison de rester en France, combien de bonnes raisons de partir vivre à l’étranger ? Là encore c’est un état d’esprit, les gens préfèrent évoquer les raisons qui justifient leur position actuelle plutôt que d’essayer de se projeter dans une vie qui pourrait être la leur si ils s’en donnaient les moyens.
Bien évidemment partir vivre à l’étranger comporte de nombreux risques, mais cela fait partie de l’aventure. Vous aurez beau vous préparez à tous les cas de figures, il y aura toujours des imprévus. Alors certes il ne faut pas occulter les difficultés que vous allez rencontrer (bien au contraire) mais il ne faut pas qu’elles vous empêchent de réaliser votre projet. Savoir accepter qu’on ne peut pas maîtriser tous les aléas permet de relativiser les soucis lorsqu’ils arrivent et de mieux appréhender leur résolution.
Avoir un objectif
Partir pour partir n’est pas une garantie de succès. Sans une motivation très importante et un but clair et précis il est difficile de réussir un projet, notamment lors des passages à vides (et il y a toujours des passages à vides). Avoir un but permet de savoir pourquoi tant de sacrifices ont été faits et surtout aide à garder le bon cap lors des tempêtes et à ne pas faire demi-tour tout de suite au premier souci (ce qui arrive bien plus souvent qu’on le croit).
“Je veux gagner de l’argent pour être riche” typiquement un objectif flou et vague qui ne vous aidera pas à réussir. Pourquoi voulez-vous être riche ? Qu’est ce qu’être riche pour vous ? Donnez vous plutôt des objectifs clairs et surtout mesurables faute de quoi vous vous demanderez souvent quel est votre but et surtout vous ne saurez jamais où vous en êtes dans l’accomplissement de cet objectif.
Là encore fixez-vous un objectif personnel que vous voulez atteindre, pas un objectif facilement réalisable. Cette cible doit être assez puissante pour vous donner la force de déplacer des montagnes et les bénéfices qui en découlent un puissant élément de motivation dans votre vie quotidienne.
La vie est un voyage
Quelque part, le résultat est secondaire car l’important n’est pas toujours la destination mais le trajet. Tenter une expérience à l’étranger c’est se remettre en cause, et ce à tous les niveaux. Peu importe la destination, l’expatriation se vit. Rencontres avec des cultures différentes, changement de mode de vie, nouveaux horizons,… il est difficile de ne pas sortir ‘différent’ d’une expatriation.
Bonne nouvelle : durant la dernière décennie le nombre de français à l’étranger a quasiment été multiplié par deux. Tout le monde connaît des amis qui ont franchi le pas, parfois cela se passe mal et on rentre en France, mais est-ce vraiment un échec ? Non car au moins on a essayé. Et la plupart du temps on a qu’une seule envie : repartir (et en générale la deuxième fois est la bonne car on ne commet pas les mêmes erreurs).
De mon côté j’ai fait mon choix : je préfère vivre ma vie à l’étranger plutôt que de la rêver. A vous de choisir !