Non il ne s’agit pas de la biographie d’une Pornstar !
Mais j’avoue que le titre est racoleur (tout ça pour être mieux référencer dans Google me diront certains, et ils ont bien raison). Attention le reste de cet article est totalement NSFW (Not Safe For Work) donc à vous de décider si vous souhaitez arrêter la lecture ici.
Vous êtes toujours là ? Très bien on peut entrer dans le vif du sujet. A moins d’être totalement coupé de l’actualité Singapourienne vous êtes forcément au courant du scandale sexuel qui ébranle sérieusement la très prude Singapour et surtout met à la lumière du jour certaines contradictions de la Cité-Etat.
Tout d’abord il faut savoir qu’à Singapour, la majorité sexuelle est à 16 ans, l’autorisation de vendre son corps contre de l’argent (c’est à dire la prostitution) est à 18 ans et l’âge minimum requis pour aller voir des films comportant des scènes pour adultes est de 21 ans (à ce propos la majorité des films à Singapour sont très largement censuré quand il s’agit de scènes dénudés, peu importe qu’il y ait de l’action ou pas).
Bref pour faire simple :
- Tu peux t’entraîner à tourner dans des films pour adultes à 16 ans.
- Tu peux participer au tournage de ces mêmes films dès l’âge de 18 ans.
- Tu pourras seulement voir ces films à l’âge de 21 ans. Logique imparable.
Le vif du sujet
Lors d’une investigation sur un réseau de prostitution sur Internet (www.theviemodels.com, le site est hors-ligne, pas besoin d’aller vérifier), il s’est avérée qu’une jeune fille (Singapourienne) était mineure. Et la prostitution des mineurs est interdite à Singapour comme partout ailleurs, donc la Police s’active en ce moment pour rechercher les clients et le moins que l’on puisse dire c’est que la jeune fille a été très active.
Ce qu’on reproche aux clients de cette jeune fille, ce n’est pas d’aller voir des putes (ce qui est légal) mais plutôt de l’avoir fait avec une mineure. Et là argument imparable de ces messieurs pour se dédouaner : “Elle a menti sur son âge” (Bouh! le mensonge c’est vilain, bien pire que d’aller payer pour des filles qui sont à peine majeures)
Qui sont les clients ?
Actuellement on en dénombre de 48, mais on estime qu’ils sont peut-être plus en l’espace d’un an à avoir fréquenter cette jeune fille. Il y a pas à dire, certains secteurs sont moins touchés par la crise que d’autres surtout quand on sait que les tarifs allaient de 450$ à 1000$ la passe (Sans compter le prix des chambres, dans la liste des hôtels cela va de Hotel 81 à Bencoolen au Shangri-La sur Orange Grove Road).
A ce tarif là on retrouve forcément du beau monde : le Country Head of Operations de chez UBS Investment Bank, le PDG d’une compagnie internationale, L’ancien principal d’un collège, Un professeur de lycée (toujours rassurant de savoir que le prof de ta fille a payé 500$ pour se taper une gamine), plusieurs Haut-fonctionnaires, et ça continue, chaque jour apporte son lot de révélation plus ou moins glauques (ainsi que des détails sordides).
Qui est cette jeune fille ?
Du coup tout le monde cherche l’identité de cette jeune fille dont le pseudo est Chantelle, qui est aujourd’hui âgée de 19 ans mais qui à l’époque n’était encore d’une écolière de 17 ans.
C’est devenu le secret de Polichinelle du moment, tout le monde sait qui est la fille, ses détails et ses photos circulent sur l’Internet depuis une semaine déjà, mais personne n’en parlent ouvertement étant donné qu’une obligation de silence (Gag Order) a été décrété par les autorités Singapouriennes vis à vis de l’identité de la jeune fille. Cette interdiction est valable non seulement pour les médias mais aussi pour le public (du coup tout le monde en profite pour faire des blagues, plus ou moins drôle).
Etant donné que je n’ai pas envie de risquer les foudres des autorités de l’île je ne me permettrait pas d’en parler mais plusieurs sites sont beaucoup moins scrupuleux ont déjà largement relayé l’information (Du coup je vous mets des photos de chambres d’hôtels plutôt que des photos de la jeune fille en question).
L’issue du procès
Elle va être intéressante à plus d’un titre. Les clients sont quasiment tous des hommes importants qu’ils soient Singapouriens, Suisses, Indonésiens, Chinois, Malaisiens,… Plusieurs d’entre eux ont déjà préparés des avocats internationaux et même payés des cautions relativement importante pour pouvoir continuer à voyager en dehors de Singapour pour leur travail (ce qui n’a pas manqué de choquer les Singapouriens, avec l’argent tout s’achète).
De l’autre, la jeune fille est plutôt seule, les médias en ont déjà fait un portait peu flatteur : call-girl, menteuse, attirée par l’argent facile (les prix et les horaires de ses passes sont plus détaillés que les créneaux horaires des vols Singapore Airlines), mais elle est Singapourienne (je n’ose même pas imaginer ce qui ce serait passé si elle avait été étrangère…).
La suite au prochain épisode, mais quelque soit l’issue du procès, cela va faire des vagues dans la tranquille Singapour…