Vivre à Singapour c’est également avoir la chance de profiter de weekends de rêve à quelques heures d’avions de la Cité-Etat. Oui mais voilà entre votre bureau le vendredi soir et la plage de vos rêves il y a une étape à franchir : prendre l’avion sur une de très nombreuses compagnies low-costs de la région (AirAsia, Jetstar, Tiger Airways, Scoot,…).
Ce qu’il faut savoir c’est que la majorité des destinations de weekends sont quasiment abandonnés par les compagnies régulières (qui se focalisent sur les long courriers et les voyages d’affaires) et souvent seules les compagnies low-costs proposent certaines destinations (et surtout elles ont plus de choix en termes de créneaux horaires).
Réserver un vol low-cost
Pour avoir les meilleurs prix mieux vaut réserver à très longtemps à l’avance et être à l’affût de tous les frais annexes et autres services que vont essayer de vous facturer les compagnies. A l’instar des cinémas, les compagnies low-costs font leur argent non pas sur le transports mais sur les services annexes (assurances, repas, shopping,…) qu’ils vont essayé de vous vendre (par des moyens vils et détournés, bien évidemment, sinon ce ne serait pas drôle).
Oublier toutes vos habitudes sur les sites de réservations en ligne, pour prendre un billet low-cost sans suppléments il va vous falloir faire attention à tous les détails, par exemple sur AirAsia quand on confirme l’annulation de l’assurance, il faut cliquer sur ‘Cancel’ et pas sur ‘Ok’ ce qui est tout à fait pas logique du tout. De surcroît n’hésitez pas à acheter vos billets avec vos amis cela vous coûtera moins cher en frais de transactions (ou à utiliser un débit card plutôt qu’une credit card au paiement : 5$ en moins en règle générale).
Privilégier les vols le matin, les low-costs ont des plannings très serrés et les vols en soirée sont systématiquement en retard, peu importe la compagnie ou la destination. Et attendre dans un budget terminal d’un obscur aéroport de campagne en Indonésie n’est franchement pas le meilleur des souvenirs de vacances (et si ça l’est alors je pense que je préfère ne pas entendre le récit de votre weekend).
Voyager en low-cost c’est tout un art
Oui, très certainement un art minimaliste… Au prix du low-cost vous n’avez rien, juste le droit de vous asseoir sur un siège pendant un certains temps. Au final ce n’est pas plus mal car cela permet de ne payer que l’essentiel et surtout voyez le côté positif des choses.
- Les biscuits apéritifs ça fait grossir (les sodas aussi).
- Pas de journaux et de sacs pour vomir = écologique, moins d’arbres sacrifiés.
- Un personnel de bord ultra efficace, rapide et pas hautain.
- Vous voyagez avec moins de bagages (optimisation du poids et de l’espace).
Bon ok je suis un peu de mauvaise foi, mais franchement pour un vol qui dure moins de 90 minutes, je peux me passer de ce genre d’extras.
A noter que dans ma vie antérieure (comprendre : en France) prendre l’avion sur les lignes intérieures (au détriment du TGV première classe) était très populaire dans notre boîte du CAC40 (cela n’a rien à voir avec le fait que tout le monde mettait son numéro de carte Flying Blue lors des réservations, ou alors juste un peu).
Quelle compagnie aérienne choisir?
La moins chère, ça paraît tellement évident qu’il faut le rappeler. Vous avez une carte de fidélité sur la compagnie XXX (Genre BIG d’AirAsia) ? Hormis pour les grands voyageurs et ceux qui voyagent en business il va vous falloir pas mal de miles pour avoir des billets gratuits.
Je suis toujours sidéré par le comportement des porteurs de cartes de fidélités qui est souvent peu rationnel : je préfère payer maintenant un billet un peu plus cher dans l’espoir d’un vol gratuit plus tard (beaucoup plus tard en l’occurrence et souvent il y a toujours des frais cachés) alors que je peux économiser tout de suite XXX Singapore dollars sur un autre vol.
En ce qui concerne les salons privés vous n’avez pas besoin de cartes Gold de la compagnie pour y accéder. Certains billets y donnent accès (chez Air France avec les billets Tempo Challenge l’accès aux salons de Roissy / Orly est gratuit) ou alors vous payer un petit supplément qui sera de toute façon moins cher que votre sandwich industriel, votre soda sans bulles et votre accès wi-fi pour une heure.
Bon évidemment vous n’avez pas la petite carte qui brille dans le portefeuille et qui attirera la SPG (ça sert à ça les cartes de crédit et de fidélités qui brillent non ?).
Conclusion
Les low-costs à Singapour c’est pratique, pas cher mais pas forcément très sûr au niveau des horaires et avec un service minimum. N’hésitez pas lors des réservations à lire et relire les petits caractères pour ne pas vous faire facturer de divers services pas forcément utiles.
Cet article a été écrit dans le hall de l’aéroport de Suvarnabhumi (le nouvel aéroport déjà saturé de Bangkok) où je suis en train d’attendre mon vol AirAsia qui a, encore, 50 minutes de retard. Comme d’habitude…