Florence fait partie des personnes qui ont su saisir l’opportunité de venir à Singapour et de commencer une nouvelle vie dans la Cité du Lion. Débarquée sans travail et sans préparatifs mais avec un énorme envie de réussir, elle nous raconte très simplement les problèmes qu’elle a rencontré lors de sa recherche d’emploi qui s’est avérée beaucoup plus compliqué qu’en France.
Et comme toute les belles histoires, c’est au bout d’un mois seulement (!), que Florence a décroché le poste de ses rêves et peut désormais envisager tranquillement l’avenir dans la Cité-Etat.
Présentation rapide !
Je m’appelle Florence, 33 ans (déjà !), franco-cambodgienne, apatride, ni complètement asiatique, ni complètement française… La diversité a du bon parfois… La liberté de choisir le meilleur des deux cultures.
Comment es-tu arrivée à Singapour ?
Presque par accident (ou coïncidence de la vie), j’ai eu l’opportunité de venir ici pour rejoindre un ami et cela a juste répondu (et fait écho) a une envie latente que j’avais de venir en Asie… Donc j’ai sauté le pas… J’ai bouclé ma valise et j’ai débarqué en me disant qui vivra verra…
Bon OK je suis optimiste et peut etre un brin “aventurière” ou “inconsciente” (sans doute un mélange des deux), je me suis dit que Singapour était un excellent compromis entre l’Asie et l’Occident.
Tu fais quoi exactement à Singapour?
Je travaille a Riverkids, une organisation basée a Singapour qui lutte contre le trafic d’enfants au Cambodge ( si c’est pas le destin ça!). Je gère les volontaires qui veulent aller au Cambodge pour aider un temps ou juste découvrir ce que nous faisons, et certains programmes d’aides. Le boulot de mes rêves….et si si je suis payée!
Ton meilleur souvenir ?
Quand on m’a dit que j’étais prise pour le boulot! Je crois que c’est seulement a partir de ce moment que ma vie Singapourienne a débute, et que j’ai tourné la page française pour commencer une nouvellle aventure ici. J’avais cette impression d’être en stand-by, d’être ni tout a fait une touriste, ni tout a fait implantée… Et puis sinon mon premier Chili Crab à Clark Quay!
La chose qui t’a le plus surprise à Singapour ?
Voir des singes a une station de bus, oui rien de surprenant en fait, mais Singapour ressemble tellement a une ville occidentale que j’en avais presque oublié qu’on était en Asie! Les singes me l’ont rappelé…
L’adaptation à Singapour est-elle facile?
OK j’avoue avoir fait mon aventurière et être venue sans préparation…. Alors franchement pour le travail, non, ce fût vraiment le parcours du combattant, et encore je ne suis pas a plaindre, j’ai eu énormément de chance et donc j’ai trouvé au bout d’un mois, mais ce fût un mois stressant (silence radio aux offres où j’ai postulé…), des annonces uniquement réservées aux locaux… Je n’ai jamais mis autant d’énergie pour une recherche de job, en France je n’avais pas de deadline, ni ce stress et pas de discrimination…
Ironie de l’histoire c’est que j’ai été prise pour un poste initialement réservé aux Singapouriens, j’ai quand même postulé par culot et parce que ce poste je le voulais…et je l’ai eu ! Sinon l’adaptation en générale est très facile, aucun mal du pays, repères très très vites trouvés… Même pour le bus!
Finalement, La France, elle te manque ou pas ?
Ça fait seulement trois mois donc non…. Ah si peut-être les saisons, ici chaque jour se ressemble, c’est intemporel… Les saisons rythmaient ma vie et mine de rien chaque saison a ses souvenirs et ses odeurs…
Nasi lemak ou Roti Prata, tu choisis quoi?
J’avoue n’avoir mangé aucun des deux… Mais j’aime l’inconnu donc… Les deux !
Alors Florence, aventurière ou inconsciente ? A mon sens c’est plutôt de courage qu’il faut faire preuve pour abandonner son confort en France et saisir une opportunité qui ne se présentera peut-être qu’une seule fois dans une vie…
Félicitations encore à Florence pour son courage et bonne continuation à elle au sein du très beau projet Riverkids (rien ne vous interdit d’aller faire un tour sur leur site ou leur page Facebook et pourquoi pas de vous investir dans cette action).
Bonjour,
Comme ça donne envie de partir à l’autre bout du monde.
J’envisage de partir à Singapour.
Trois mois déjà, alors comment cela se passe pour vous?
Bonne continuation.
A bientôt
Sandrine
Vous pouvez contacter Florence par le biais de l’ONG pour laquelle elle travaille : http://www.riverkidsproject.org / info@riverkidsproject.org
Bonjour,
Merci de nous faire partager votre expérience.
Je me suis posé la question de partir “à l’aventure” comme vous. Pour le moment je cherche un moyen de trouver du travail à distance, depuis Paris, mais comme vous c’est à ce stade silence radio aux offres auxquelles je réponds, avec souvent la mention de préférence aux locaux.
Si vous deviez donner un conseil, lequel serait-il ?
Par avance merci de l’aide que vous pourrez m’apporter.
Johann