10 raisons d’aller voir Sex.Violence.FamilyValues

[EDIT] la Media Development Authority (MDA) vient de bannir le film de Singapour, toutes les projections sont annulées. La MDA a simplement étiqueté le film NAR (Not Allowed for All Rating), label utilisé dans des cas exceptionnels afin d’empêcher la diffusion d’une oeuvre. Plus d’infos sur les raisons qui ont conduit à ce bannissement sur la page facebook du film et dans le Straits Time. Dommage collatéral de l’affaire Amy Cheong ? Peut-être. 

 

Three dirrrty stories from the world’s cleanest city!

Tel est le sous-titre du film Sex.Violence.FamilyValues par Ken Kwek, un inconnu qui vient de secouer la Cité-Etat avec ses 3 courts métrages qui mettent en scène les habitants de la Cité du Merlion. Vous pourrez ainsi découvrir :

    • Un apprenti-acteur qui se retrouve embarqué dans un film artistique d’un nouveau genre dans Porn Masala.
    • Une videur qui a l’habitude de gérer des clients éméchés mais qui se retrouve démuni face une ado stripteaseuse dans The Bouncer.
    • Une directrice d’école face à des dessins perturbants d’un jeune élève dans The Cartoon.

La bande annonce (je vous ai mis la version non censurée uniquement dans le but de vous donner envie de cliquer dessus, attention le contenu est totalement NSFW, vous êtes prévenus).

 

10 raisons d’aller voir ce film

#01 : Un film marrant sur Singapour, par des Singapouriens, avec des Singapouriens dedans, c’est assez rare pour être souligné. La dernière fois qu’un film Singapourien avait eu autant de succès c’était pour Sex: The Annabel Chong Story en 1999 (et c’était pour des raisons différentes).

#02 : Le slogan aurait suffit à envoyer le réalisateur en prison il y a quelques années : “Three dirrrty stories from the world’s cleanest city!”.

#03 : C’est la face cachée de Singapour. Point de centre commerciaux, de lieux touristiques ou de CBD. Le film nous montre un autre aspect de la Cité-Etat et surtout de façon totalement décalé (et à ne pas prendre au premier degré).

#04 : Un des 3 courts métrages s’appelle Porn Masala (oui vous avez bien lu et vous pouvez vous attendre au pire). 

#05 : Parce que l’équipe du film ne se prend vraiment pas au sérieux et n’hésite pas à se moquer de son propre film : Porn director wins top award, slams other SG filmmakers for selling out.

Sex. Violence. Family values à Singapour.

#06 : Le film n’est PAS politiquement correct, on est loin, très loin, de l’image lisse de Singapour.

#07 : Un collègue joue dedans.

#08 : Cela change des blockbusters qu’on nous sert à longueur d’année à Cathay Cineleisure. Marre de James Bond 23, Batman 4, et Transformers 3 ? Changez-vous les idées avec un film différent (sinon Ruby Sparks est très sympa aussi, et ce n’est pas moi qui le dit).

#09 : Les sponsors principaux sont des marques d’alcool et une école de Pole Dancing (aucun lien, je suis fils unique).

#10 : Le film est interdit au moins de 18 ans. Bon OK, c’est pas vraiment une raison mais je n’avais plus d’idées. 

 

Attention le film n’est projeté qu’une seule semaine à Cathay Cineleisure Orchard (le soir uniquement) et les places sont déjà en vente à 11$ par personne. Donc pour le prix d’une mauvaise pinte de bière dans un bar quelconque à Clarke Quay (en Happy Hours) vous pouvez vous tordre de rire pendant 46 minutes*.

 

*L’auteur du blog ne procède à aucun remboursement dans le cas où vous seriez hermétique à l’humour des 3 courts-métrages.

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